La Banque mondiale a publié en 2017 une importante étude sur l'école dans les pays en voie de développement. Elle démontre qu'en dépit d'un taux de scolarité élevé, le niveau réel des élèves demeure trop faible, notamment sur le continent africain.
L'école est sans doute la meilleure solution pour sortir de la misère, mais à condition qu'elle remplisse son rôle. Or, dans ce rapport, la Banque mondiale souligne les immenses carences de cette institution dans les pays les plus pauvres. Personne n'ignore que les performances des écoles primaires dans les États en voie de développement sont loin de celles des États riches.
Il existe une différence fondamentale entre aimer un enfant et lui manifester de l’amour.
L’amour pour un enfant ne se mesure pas à ce que le parent ressent et donne, mais à ce que l’enfant perçoit. Il peut exister une grande différence entre ce que le parent croit montrer et ce que l’enfant vit. En effet, l’enfant n’est pas pré-équipé pour décoder les messages virtuels que ses parents croient transmettre. Il a besoin de voir, d’entendre, de ressentir dans sa chair l’amour de ses parents.La famille peut être une oasis où règne l’amour, un refuge contre les pressions. Cellule de base de la société, elle doit être un oasis de paix, où il fait bon vivre, où on peut transformer le mal en bien et qui, seule, peut changer le cœur de l'homme, empreint d'amour et d'attention afin de construire un oasis...Une alimentation saine est importante à tout âge. Mais dans l'enfance et l'adolescence, c'est particulièrement important.
Pendant cette période, la croissance de l'enfant est très active, presque comme dans les premières années de la vie : le squelette est formé activement, la masse musculaire se développe, tous les systèmes et organes se développent intensément.Le temps du midi, appelé pause méridienne, est un moment de détente essentiel dans la journée de l’enfant.
Récupération de jouets, mis à la disposition des écoles.Activités pédagogiques : aide aux devoirs, prêts de livres, sensibilisation auprès des parents, accompagnement médical.
Chaque année, 1,6 millions d’enfants dans le monde deviennent orphelins après le décès de leurs parents des suites du sida. Ce constat alarmant est à l’origine de la création de l'association.
Parce que nous sommes convaincus qu’il est possible de changer la vie d’un nombre significatif d’enfants et parce que le parrainage est une réponse concrète à leurs besoins matériels et affectifs, nous développons des programmes de soutien pour que chaque enfant puisse continuer à grandir et à s’épanouir pleinement au sein de sa communauté.
L'un des effets catastrophiques de la pandémie de sida est la multitude d'enfants que la maladie a rendu orphelins. Quelques 13,2 millions de jeunes ont perdu leur mère ou leurs deux parents, morts du sida, et 95 % d'entre eux vivent en Afrique. Comme l'illustrent les projets décrits dans notre rapport, les familles, les communautés et les enfants qui luttent en première ligne dans la bataille contre le sida doivent bénéficier de toute urgence d'engagements plus fermes et d'efforts plus durables. Des ressources humaines, financières et administratives doivent être allouées à une échelle massive pour éviter aux pays touchés par le sida une crise qui ruinera complètement les services de santé, d'éducation et autres services de base et brisera des millions d'autres familles.
Les événements auxquels l’association participe sont autant d’occasions de sensibiliser la population à ses actions (programmes de parrainages, amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes de la file active de nos partenaires, renforcement des compétences de ses partenaires). Pour ce faire, l’association analyse les thématiques liées à ses activités et constitue un fonds documentaire sur l’évolution de la pandémie du sida et sur ses conséquences sur les enfants à travers le monde et plus particulièrement en Afrique et en Inde.
Deux priorités :
assurer des repas de qualité et équilibrés ;
permettre aux enfants de se détendre, pour leur bien-être et pour retrouver le niveau d’attention nécessaire aux apprentissages de l’après-midi.
Quand un enfant est aimé conditionnellement, il est aimé pour ce qu’il fait et non pas pour ce qu’il est. Cette dérive est très souvent inconsciente chez le parent qui ne se rend sincèrement pas compte que ses manifestations d’amour sont conditionnées par l’attitude de son enfant.
L’amour conditionnel véhiculé par les systèmes punitions-récompenses, par le chantage ou les menaces, par les violences physiques (fessées, claques, tape sur les doigts…) ou encore par la maltraitance émotionnelle et/ou verbale a plusieurs conséquences néfastes :
Un enfant qui expérimente très tôt et de manière répétitive qu’il n’est pas apprécié dès qu’il ne fait pas ce que ses parents attendent de lui en déduit vite que l’amour est conditionné par ce qu’il fait ou ne fait pas. Cet enfant adopte donc la croyance que c’est dans sont intérêt de répondre aux attentes (aujourd’hui de ses parents, demain de quiconque en position d’autorité) pour se faire aimer.
Un enfant non apprécié peut passer sa vie à courir après la « reco-naissance » de ses parents pour se sentir aimé, apprécié, respecté… au risque de perdre de vue ses propres valeurs et objectifs, ses propres besoins, ses propres émotions.
Devenu parent à son tour, un ex-enfant qui a toujours été aimé de manière conditionnelle éprouvera de la difficulté à manifester un amour inconditionnel pour ses enfants. Le risque pourrait être de manifester très peu d’amour, puisque c’est le modèle reçu, ou au contraire, d’étouffer ses enfants sous un amour débordant, en opposition au modèle vécu, pour compenser l’amour qu’il n’a pas reçu et dont il a manqué.
Un enfant qui a toujours reçu de l’amour conditionnel peut aussi en déduire que l’amour ne sert à rien. N’ayant jamais reçu de preuves d’amour, l’enfant va bannir ce sentiment de sa vie. Il peut développer des comportements agressifs – voire violents – contre lui-même et contre les autres, puisque l’amour n’existe pas dans son expérience personnelle.